Un article concernant l'impact sur le projet LGV en Lomagne est paru samedi 22 mai dans "Le Monde Magazine". Demandez le à votre marchand de journaux.
6 pages de photos et d'interview sur le sujet, même si les appellations LGV et TGV se confondent et sèment le trouble dans les esprits, les opposants à la Ligne à Grande Vitesse entre Castelsarrasin et Donzac ont enfin fait parler d'eux dans la presse.
Il est vrai que depuis le début de leurs actions, les associations regroupées en "collectif du Val de Garonne et de la Lomagne" se voyaient honteusement censurés par la presse de proximité.
Il est à croire que les journalistes de la Dépêche sont beaucoup plus diserts sur le sujet des antagonistes à la LGV en Lot et Garonne qu'en Tarn et Garonne.
Aujourd'hui 26 mai, pas moins de 2 articles ne sont parus en Lot et Garonne et quelle surprise de voir au côté de l'article intitulé:
"LGV, la coordination est née", une photo représentant les associations de notre collectif.
Le 21 mai, se sont réunies à Montgaillard les huit associations lot-et-garonnaises contre le projet de ligne à grande vitesse reliant Bordeaux à Toulouse.
Elles ont décidé d'unir leurs forces au travers d'une Coordination pour à la fois « défendre et promouvoir le projet de TGV Bordeaux-Toulouse en ligne à haute performance par aménagement des voies existante » sur le tronçon du Lot- et- Garonne, « organiser toute action collective susceptible d'atteindre les buts. En effet, le réaménagement de la ligne actuelle Bordeaux-Toulouse devrait permettre de répondre aux mêmes objectifs assignés, mais sans effets secondaires catastrophiques pour le département
[…] Le coût de la ligne est plus de quatre fois supérieur à celui du réaménagement de la ligne existante. » En conséquence, la Coordination demande une étude de réaménagement de la ligne actuelle. Des rencontres avec les élus seront programmées prochainement pour les convaincre de reconsidérer leur choix. Prochain rendez-vous le 27 mai, à 20 heures, à Casteljaloux, salle de la Bartère. Charles D'huyvetter et Claude Semin sont les porte-parole de la coordination.
Bien entendu, nous serons à Casteljaloux le 27 mai à 20h.
Et l'autre article:
On savait qu'au conseil général, même dans la majorité, cette question ne faisait pas l'unanimité.
Elle est apparue encore plus en plein jour suite à l'intervention de Raymond Girardi, vice-président en charge notamment de l'agriculture, et Pierre Camani, le président en personne. Pour le premier, « le projet est démesuré, dispendieux, inutile, et n'aidera pas le département à se développer, les trains ne faisant que passer ».
9 MILLIARDS POUR 20 MINUTES
Et d'ajouter : « On va dépenser 9 milliards pour gagner 20 minutes, alors qu'en aménageant la voie existante il sera possible d'aménager le territoire avec des trains qui continueront à s'arrêter à Marmande et Agen ».
Si Pierre Camani considère, comme d'ailleurs le préfet, que « le débat est ouvert » avec notamment l'enquête d'utilité publique à venir, qu'il y aura « un coût écologique et financier », il s'interroge « si l'on peut dire non à un investissement qui dépasse les frontières du département et intéresse les générations futures avec un mode de transport d'avenir ».